Are you okay ? | Lane

Il aura suffit d’un seul appel pour que je ne puisse plus penser à autre chose. Lane est à l’hôpital et je dois trouver un moyen coûte que coûte d’y aller. J’étais surprise que ce soit moi qu’on appelle en premier lieu, que je sois cette personne qui semblait le plus près de lui ici. Depuis plusieurs mois, mon univers ne tourne qu’autour de lui, mais je suis surprise de comprendre que je compte peut-être autant pour lui qu’il ne compte pour moi. J’ai appelé ma mère pour lui dire que je me rendrais directement au cours de musique après les cours, que je n’avais pas besoin d’elle pour venir me déposer ou venir me chercher. Ça n’a pas été facile, mais elle a fini par accepter et lâcher prise. Me laissant me débrouiller par moi-même. Depuis plusieurs mois que j’avais des cours avec lui, je connaissais le chemin pour me rendre chez lui par coeur. Je passe beaucoup de temps avec lui, je me sens bien quand il est près de moi.

Donc, dès que j’ai pu prendre la poudre d’escampette, je l’ai fait pour me rendre à l’hôpital le plus rapidement possible. À l'accueil on me dévisage, je sens le regard de la dame qui va de haut en bas avant de laisser échapper un soupir de reproche. Elle m’indique comment me rendre à sa chambre. Je lui fais un petit sourire timide avant d’aller le rejoindre.

La chambre est d’un blanc éclatant, je n’aime pas les chambres d’hôpital, ni me tenir dans ce genre d’endroit. Je n’aime pas l’odeur de la maladie qui s’en dégage et des médicaments. J’avale ma salive et je m’approche doucement du lit. Il a l’air paisible, ses yeux fermés, comme s’il faisait une sieste. Une fois tout près, je prends sa main dans la mienne, mon autre main glisse sur sa joue.

“Bonjour, tu sais que tu m’as fait une de ces peurs toi… ”

Je prends la chaise et je l’approche du lit, je reprends sa main dans la mienne en déposant un baiser dessus.

Tu n’avais pas grand monde autour de toi. En fait, c’était même pire que ça : depuis ton arrivée à New-York, t’étais seul. Jusqu’ici, ça ne t’avait jamais posé problème : tu connaissais l’adage que tu appliquais avec soin : mieux valait être seul que mal accompagné. Mais ce que tu n’aurais jamais imaginé… c’était de devoir prévenir quelqu’un dans l’urgence. Là, dans les vappes chez cette fille que tu ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, tu avais clairement cru que tu allais mourir. Et tout ce à quoi tu avais été capable de penser, c’était à toutes ces choses que tu ne pourrais plus dire ou faire avec Svet, si tu disparaissais maintenant. T’étais malade comme un chien, t’avais peur. Peur de ce qu’il allait advenir de toi, peur de partir sans retour, et surtout : peur de ne jamais revoir ta blonde. Épuisé, t’avais fini par t’endormir et, lorsque tu t’étais réveillé, c’était dans une chambre d’hopital. Tu paniquais, dans un premier temps, avant de réaliser que tu t’en étais sorti. T’étais en vie, bel et bien. Tu soupirais, soulagé, avant de regarder par la fenêtre. Rapidement, ton regard se détournait vers la porte de ta chambre qui s’ouvrait. Et lorsque tu avais vu l’infirmière, tu l’avais saluée. Rapidement, elle t’expliqua ce qui s’était passé et qui concordait par la même occasion avec ces souvenirs flous que tu avais de ta soirée de la veille. Tu hochais la tête. Visiblement, elle n’était pas encore prête à te laisser partir. Avant qu’elle ne quitte la pièce, tu l’avais retenue. « attendez ! s’il vous plaît… j’aimerais remercier la jeune femme qui m’a aidé hier soir… et… aussi… est-ce qu’il serait possible de prévenir cette personne ? » tu donnais à la jeune femme les coordonnées de Lania, avant d’expliquer : « elle est tout ce que j’ai ici. » tu soupirais, remerciant la demoiselle qui t’assurais faire son possible. Quelques minutes plus tard, tu retombais dans les bras de Morphée, encore épuisé de la veille.
Quelques minutes, peut-être quelques heures plus tard ; tu commençais doucement à refaire surface, sorti de ton sommeil par une voix. Douce, bienveillante. Tu l’aurais reconnue entre mille. Sa main sur la tienne, tu t’éclaircissais la voix, ouvrant lentement les yeux avant de te redresser dans ton lit pour mieux la voir : « hey… merci d’être là. J’suis désolé d’t’avoir fait peur… comment ça va ? » ta main caressait doucement la sienne. T’étais heureux de la retrouver. Incapable de défaire ton regard du sien, tu souriais. T’étais vivant.

Je déteste être si jeune, de devoir surveiller tout ce que je fais pour que personne ne se doute de ce que je ressens. Que je doive faire attention pour que ni mes parents, ni ma soeur ne découvrent que je vois quelqu’un. Faire semblant que mon coeur ne s’emballe pas chaque fois que son nom est prononcé autour de moi. Son nom vient parfois aux lèvres de mes parents quand ils me demandent comment se passent mes cours de musique. Comme s’ils en avaient vraiment quelque chose à foutre de comment ça pouvait bien se passer. Chaque fois, je m’appliquais à leur répondre de la manière la plus honnête possible, je leur devais ça, ils le payaient pour que j’apprenne et en même temps ça lui donnait de quoi vivre un peu mieux. Ils ne savaient pas que je ressentais plus que du respect pour lui et ça devait rester ainsi, je ne pouvais pas bousiller mes chances avec lui, pas après ce qui s’est passé à son anniversaire. L’appel de l’hôpital, m’a fait comprendre que je ne pouvais pas le laisser seul, que j’avais envie d’être avec lui coûte que coûte. Je devais me rendre là-bas, sans qu’on se rende compte de ce que je faisais et c’était la partie la plus délicate de mon plan. Ma mère reviendrait me chercher après mon supposé cours et je l’attendrais dehors, prétextant que le cour avait fini plus tôt…

Une fois que je suis près de lui, je me sens respirer un peu plus librement, même si j’ai le coeur en miette de le voir dans cet état. Ça me fait peur, mais il a l’air paisible comme ça les yeux fermés. J’aurais tellement envie d’embarquer dans le lit, de me blottir dans ses bras pour lui transmettre du courage et de la chaleur, j’aimerais pouvoir prendre soin de lui. J’aimerais faire tant pour qu’il se sente mieux…. J’approche ma chaise du lit et je tiens sa main dans la mienne. Souriant, lorsqu’il ouvre les yeux, je retiens une larme qui avait envie de s’enfuir de mon oeil, je ne veux pas qu’il me croit triste… Il n’a pas besoin de s’inquiéter pour moi en ce moment. Le mouvement de son pouce sur ma main, sa voix, son sourire… Il est craquant, même couché sur un lit d’hôpital, c’est à peine croyable.

“Je vais mieux maintenant que je suis ici avec toi. Mais on s’en fout un peu de comment je vais, tu vas bien toi ? Tu te sens comment ? Tu as mal ? ” Je ne me sens pas bien assise, je me relève pour être le plus près possible de lui, ma main tenant fermement la sienne dans la mienne. “Tu te souviens de ce qui s’est passé ? ” J’ai encore plusieurs questions sur le bout des lèvres, mais je ne veux pas non plus le bombarder, je ne veux pas qu’il s’épuise trop et puis, je ne pourrais pas rester bien longtemps ici. Je me sens tellement impuissante en ce moment et c’est une véritable torture.

Tu ne pouvais pas t’empêcher de te traiter de tous les noms. Merde. Merde, merde merde. Quel con tu avais été. Avec le recul, tu ne comprenais pas comment tu avais pu être assez stupide pour accepter ce truc inconnu, venant de ton pote. Ta mère t’avait pourtant appris, de ne pas accepter de bonbons des inconnus. Bon, ok, il ne s’agissait pas ni de bonbons, ni d’un inconnu, mais t’avais tout de même l’impression de t’être fait avoir comme un bleu. Et encore ! Tu t’estimais heureux : ç’aurait pu être bien pire.
La main de Svet dans la tienne, tu ne bougeais pas d’un iota . En fait, tu n’aurais bougé pour rien au monde. Encore légèrement dans le gaz, tu lui avais adressé un sourire, l’observant silencieusement. Calme. Intérieurement, tu te sentais plus apaisé que jamais. Tu voulais juste profiter de la voir. De son visage. Tu n’aimais pas cet air inquiet qui avait pris le pas sur son habituel sourire. Mais tu comprenais Après tout, te voir dans ce lit devait l’impressionner. Putain, comme tu t’en voulais de lui infliger ça. Grimaçant légèrement, tu caressais sa main, ton regard rivé sur celle-ci. Et la voyant là, debout, tu te décalais instinctivement, avant de lui lancer « reste pas debout… tu peux t’asseoir à côté de moi si tu veux. » là, tu lui adressais un sourire, avant de secouer la tête « bien sûr que non, on s’en fout pas, de comment tu te sens. » et tu lui adressais un immense sourire : « ça va. J’me sens bien. Fatigué, mais bien. » et de nouveau, tu secouais la tête « non, je n’ai pas mal. J’suis juste épuisé. J’crois que je vais encore dormir une décennie, voir un siècle, et tout ira bien ! » avais tu lancé en riant. Et tu avais mordillé ta lèvre inférieure, gêné. Pourtant… il allait bien falloir qu’elle soit au courant. T’avais honte. Et si son regard sur toi changeait après la révélation que tu t’apprêtais à lui faire ? Tu hésitais, avant de soupirer « j’me souviens, oui. Mais… j’suis pas fier. » tu fronçais ton nez, et soupirais, avant de lâcher : « j’ai… Il m’arrive de fumer de l’herbe. » tu tentais de t’éclaircir la voix, mort de honte : à quel moment un professeur avait ce genre de discussion avec son élève ? Difficilement, tu poursuivais : « j’en avais plus. Et… Un ‘ami’, m’a dépanné. Avec un truc plus fort et sois-disant sans danger. J’ai jamais été aussi mal de ma vie. » avais-tu confié à la jeune femme, avant de poursuivre : « J’ai vraiment honte Svet. J’te demande pardon. C’était nul. » nerveux, tu n’osais plus croiser son regard, t’avais bien trop peur de ce que tu pourrais y trouver.

J’aime pas le voir comme ça, il a l’air si faible et je me sens inutile, je ne peux rien faire pour qu’il se sente mieux. Depuis son anniversaire, je ne sais pas trop comment agir avec, mais mes sentiments sont de plus en plus manifestes en son égard et je n’ai pas envie de le perdre. Quand je pense qu’il était dans un état assez grave pour être ici, ça me brise le coeur. Je suis contente par contre qu’on m’ait avisé, je m’en fou de mentir à mes parents si c’est pour lui. Sauf qu’il parait si fragile en cet instant que mon coeur se serre. Je suis debout près du lit, il se décale, m’offrant une place sur le lit et sans même réfléchir je viens poser mes fesses dessus pour être plus près de lui. Je tente de faire un petit sourire pour le rassurer, je ne veux pas qu’il s’inquiète pour moi, alors que c’est lui qui ne se sent pas bien. Je ris un peu nerveusement avant de lui dire. “Si tu dors pendant un siècle, on pourra t’appeller le beau au bois dormant. Mais, si tu dors pendant un siècle je risque de ne plus te voir, donc tu crois que tu peux te contenter de quelques heures ? ” N’y tenant plus, je m'étends à ses côtés pour aller appuyer ma tête contre son torse et je passe un bras au travers de lui pour le serrer, sans mettre trop de pression. J’écoute sa voix qui me raconte ce qui s’est passé, la vibration de sa voix me calmant légèrement malgré les propos qu’il tient. Je resserre un peu mon étreinte pour lui faire comprendre que peu importe je ne le jugerais pas. Quand il finit par s'excuser, je relève mon corps légèrement, pour pouvoir le regarder dans les yeux. Je prends son visage pour qu’il le tourne vers moi et je lui dis doucement. “Tu n’as pas à t’excuser, tu pensais pouvoir faire confiance à cet ami et clairement ce n'était pas le cas. Mais je ne t’en veux pas. L’important c’est que tu sois bien maintenant. ” Je dépose un baiser sur ses lèvres et quand je me détache de ses lèvres je lui fais un sourire. “Ce n’est pas grave, ça ne compte plus maintenant. Tu n’as pas à avoir honte devant moi, jamais ok ? Je t’aime Lane et ça ne changera rien à mes sentiments ! ” Je pose de nouveau ma tête contre son coeur et je ferme les yeux. Je me sens bien si près de lui et je n’ai pas envie de partir. Je resterais là encore longtemps.

De façon générale, tu détestais te donner en spectacle, du moins autrement que pour ta musique : dans ta vie quotidienne, t’étais plutôt un mec discret. Pourtant, c’était bien ce que tu faisais à cet instant précis. Tant bien que mal, tu tentais de ne pas l’inquiéter, mais tu sentais bien que de son côté, ça n’allait pas. En même temps, si tu avais été dans son cas, à la regarder à moitié endormie dans un lit d’hôpital à planer… il y aurait de fortes chances pour que tu sois dans un état de panique de dix sur l’échelle de Richter, tellement tremblant que t’en ferais péter les murs de l’hôpital. A sa remarque, tu riais légèrement, hochant la tête : « le beau au bois dormant, ça me plairait bien… mais… j’vois pas qui pourrait venir me réveiller de ce long sommeil par un tendre baiser. » lui adressant un clin d’oeil moqueur, tu demandais innocemment : « tu verrais, toi, quelqu’un pour remplir ce rôle ? » et t’installant un peu mieux dans le lit, tu hochais la tête : « ok. Va pour quelques heures… Mais pour le moment, j’aimerais surtout savoir quand est-ce que je pourrais rentrer chez moi… on t’a dit quelque chose, à toi ? » son étreinte te calmait. Tu commençait à sentir la fatigue te lâcher, le calme te gagner. Tu expirais longuement, comme si, enfin, le stress qui t’oppressait acceptait de te laisser tranquille. Tu hochais la tête doucement, t’avais l’impression d’avoir pris une énorme cuite, et que le moindre mouvement pourrait te faire vomir. Instinctivement, tu la serrais tendrement contre toi, avant de baisser légèrement le regard : « j’veux juste pas que ma débilité puisse t’impacter d’une quelconque manière Lania. » un peu nerveux face à cette situation, même si tu étais rassuré par son dénouement, tu soupirais, caressant tendrement son dos. « merci d’être là, en tous cas. C’est pas tout le monde qui l’aurait fait ! T’as dit quoi à tes parents… ? Ca va pas t’apporter d’ennuis j’espère ?  j’peux tout leur expliquer si jamais… j’veux pas que t’aie de problèmes. »

Je souris et ris en l’écoutant, je suis contente de voir qu’il va assez bien pour pouvoir goûter à la plaisanterie ne serait-ce qu’un minimum. “ Moi je connais quelqu’un qui serait prête à venir libérer ce beau au bois dormant de son sommeil éternel ! ” Je me blotti contre lui, ayant besoin de ressentir sa chaleur contre moi et de pouvoir sentir qu’il est encore vivant. Je peux le constater, mais j’ai besoin de plus, je me suis tellement fait de soucis que je ne voudrais pas que rien ne m’échappe. Pas un mot, un souffle ou un clignement de yeux, simplement lui donner un peu d’amour, le temps que je peux être ici. Loin des yeux de mes parents, loin des mauvaises langues. “Non, on ne m’a rien dit, personne n’a vraiment fait attention à moi, sauf la dame qui m’a donné les indications pour ta chambre. Tu te sentirais assez en forme pour rentrer maintenant ? ” Je relève la tête vers lui, les yeux empli d’inquiétudes, j’ai peur encore, je ne voudrais pas qu'il ne lui arrive rien entre temps. C’est sûr qu’être à l’hôpital n’est pas idéal, mais ici on peut prendre soin de lui. Pourtant, même dans cet état, il pense à moi, à comment je peux me sentir et il ne veut pas me blesser ou m’entraîner dans la mauvaise pente. “ Tu n’es pas débile et puis, arrête de t’en vouloir. Rien de ce que tu feras ne me fera changer d’idée sur toi. ” Je pose un bisou sur sa joue avant de lui répondre. “J’ai dit à mes parents que j’allais à mon coeur de musique, comme d’hab. Je me suis arrangée pour qu’ils ne viennent pas me reconduire, mais je vais devoir y aller bientôt pour qu’ils ne posent pas trop de questions. J’aimerais rester encore, mais sinon je risque d’être dans le trouble. Je voulais m’assurer que tout allait bien pour toi ! ” Je secoue la tête. “Non, ne leur parle surtout pas, sinon ils vont poser des questions et je ne voudrais pas que tu sois dans le trouble parce que j’ai des sentiments pour toi. ”

le beau au bois dormant ? Nom de dieu mais à quoi tu jouais ? Et dans le fond, était-ce vraiment un jeu ? Non. Bien sûr que non. Lania était là, à tes côtés, t’avais eu peur de ne plus jamais la revoir alors franchement… un petit surnom, ce n’était pas ce qui allait te traumatiser. Mieux : en fait, ça te rassurait. Ou du moins, ça te réconfortait. Tu l’écoutais attentivement, caressant son dos. Sa présence te calmait avec elle, tu te sentais bien. Et tu te sentirais d’ailleurs encore mieux si vous aviez été chez toi, à roucouler tranquillement. Mais peu à peu, le vernis craquelait. Ses parents finiraient par comprendre, tout était mort. Alors tu profitais du moindre moment, tu savais qu’ils vous étaient comptés.

Ton regard se posait sur elle et tu lui adressais un léger sourire, hochant la tête : «Oui, ça va. D’ailleurs… je ne te cache pas que j’aimerais bien rentrer au plus vite... » tu caressais tendrement sa joue, détournant le regard. Ses mots te touchaient, c’était indéniable. Mais ils te rappelaient à quel point tu merdais malgré tout. C’était plus fort que toi. Tu n’arrivais à penser à rien d’autre. Alors tu te contentais de hocher la tête, nichant son visage dans son cou, avant de murmurer un léger « merci... » Merci de ne pas te juger ? Pas seulement. Merci d’être elle, merci d’être là, merci d’être venue… merci d’exister, tout simplement. Tu grimaçais à son aveu, et hochais la tête, la serrant légèrement contre toi : « Je comprends… d’un sens… ce n’était qu’une moitié de mensonge… t’étais avec moi ; t’as pas menti, là dessus ! » tu riais un peu gêné, avant de reposer ton regard sur elle « vas y. Je n’aimerais pas que tu aies des ennuis. » le coeur un peu serré lorsqu’elle évoquait ses sentiments pour toi, tu avais rougi malgré toi. « Personne n’aura de problèmes. J’te le promets. J’vais demander à rentrer dès que possible et… tout rentrera dans l’ordre. Et puis… on peut toujours se parler sur les réseaux… ? J’te tiens au courant, de quand j’serai de nouveau chez moi. C’est promis. » tu lui adressais un clin d’oeil et déposais un baiser sur sa joue avant de murmurer « je t’aime aussi Lania. Plus que tout. » un baiser à la commissure de ses lèvres, tu la serrais une dernière fois contre toi : elle n’était pas encore partie que tu avais déjà hâte de la revoir…. Une fois ses affaires récupérées, tu ne l’avais pas lâchée une seule seconde du regard, jusqu’à ce que sa silhouette ne franchisse la porte… pour disparaître. Toi, tu fermais les yeux et te rendormais : tu voulais voir ta blonde encore un peu, tant pis si ce n’était qu’en rêve pour le moment.