Lily Thompson
Admin
| Mer 17 Nov - 14:27 |
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J’étais en plein second trimestre de grossesse et je venais gentiment d’atteindre les 5 mois. Je me sentais énorme comme une pastèque avec des pieds et pourtant ce n’était pas encore l’apogée de ma grossesse puisqu’il me restait encore 4 mois enfin… théoriquement car attendant non pas un mais bien deux bébés, j’avais de forte chance qu’ils sortent avant les 9 mois d’une grossesse classique. Nous nous en sortions en tout cas plutôt bien avec Riley et commencions à pouvoir réunir les affaires nécessaires à la naissance des jumeaux. Deux garçons pour le prix d’un, quelle drôle de surprise nous faisait la vie ! Aujourd’hui Riley travaillait j’étais seule dans l’appartement avec Elliott, June travaillant elle aussi. Je me préparais tranquillement des sablés quand je sentit une douleur vive et soudaine dans mon ventre. Outch. Je grimace alors que la douleur disparaît. Je reprend mon activité quand une autre douleur survient me stoppant tout net dans mon élan. - Aie ! Je reste alors bloqué une main sur le ventre et l’autre s'appuyant sur le plan de travail. Bordel de merde c’est quoi ça ? Je ressens comme des… Contractions ? C’est ça une contraction ? Non ça ne peut pas être ça ! Je tente d’appeler Riley à plusieurs reprises mais… rien, je tombe juste sur sa messagerie, je fini donc par laisser un message. - Riley Keller ! Rappelle-moi… AIE Holy shit urgemment !! Je raccroche et me tiens alors le ventre à nouveau appelant mon dernier Joker. - Elliott ?! T’es toujours là ?!
@Elliott S. Collins |
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Elliott S. Collins
Admin
| Jeu 18 Nov - 18:11 |
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Depuis quelques mois maintenant, tes amis t’avaient annoncé la nouvelle. Oh, ça t’avait fait drôle, ça, c’était certain. Pire que ça, t’avais eu du mal à encaisser. Pas parce que tu n’étais pas heureux pour eux, pas parce qu’ils allaient fonder ce que toi tu t’étais toujours interdit ! En fait, c’était même le contraire : t’étais heureux pour eux. Mais tu avais été incapable de le partager avec eux : la dispute avec Jude avait été si violente et douloureuse, que tu avais préféré prendre le large. T’avais plus de meuf, comment faire une famille tout seul ?
Douleur éphémère. Ta jolie brune avait finalement décidé de venir te récupérer. Elle t’avait sorti le grand jeu : digne d’une comédie romantique auxquelles tu n’avais jamais cru, elle était venue te chercher à l’aéroport. T’avais couru pour rejoindre ses bras, et, penaud mais content, tu étais revenu à l’appartement, l’air de rien. Oubliées, tes peurs d’être un mauvais oncle pour les petits de tes colocs. Oubliés tes remords de ne pas les voir grandir : vous repartiez de zéro.
Pour être tout à fait honnête, cette remise au point avait été bénéfique. Plus soudés que jamais, vous aviez continué votre vie à l’appart, que tu ponctuais de petites absences, t’échappant chez la voisine du dessous qui, ce jour là, travaillait. Qu’à cela ne tienne : tu te contentais alors de reprendre là où tu l’avais laissée depuis quelques jours maintenant ta partie de zelda, breath of the wild. Lily était dans la cuisine tandis que toi, bercé par les ronrons de Shaky, tu luttais pour ne pas t’endormir pendant le boss de niveau. Mais quelque chose clochait. Quelque chose que tu ne comprenais pas mais qui, pourtant, attirait ton attention : l’atmosphère n’était pas comme d’habitude lorsque Lily cuisinait : où étaient les fredonnements et la musique en fond ? Et qu’étaient ces gémissements ? Riley n’était pas rentré, ce qui te fit éliminer immédiatement l’option partie de jambes en l’air dans les parties communes – et dans le fond, ça t’arrangeait, t’étais pas prêt à l’idée de devoir brûler la housse du canapé qui t’avait coûté une fortune. Et puis, ça ne ressemblait pas à ceux que tu connaissais. Non, ça ressemblait plutôt à … de la douleur ? Tu te redressais, tendant l’oreille à travers ta porte, avant d’ouvrir de grands yeux lorsque Lily t’appelait à l’aide. Pause. Tu balançais négligemment ta switch sur ton lit avant d’aller voir ce qui se passait. Lily était là, agrippée au plan de travail, une main sur son ventre maintenant quelques peu arrondi… et avait l’air de souffrir. Tu t’approchais de ton amie, l’air inquiet et la pris par le bras « hey Lily ?! qu’est ce qui se passe ? » n’attendant pas sa réponse, tu passais ta main dans son dos, prenant sa main dans la tienne afin qu’elle puisse prendre appui sur toi. Et tu l’accompagnais vers le canapé, lui proposant de s’asseoir, le temps qu’elle reprenne ses esprits… |
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