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| Lane Swanson
Admin
| Ven 19 Nov - 11:57 |
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Depuis quelques temps maintenant, Svetlana et toi étiez inséparables. En fait, c’était même pire que ça : même séparés, vous réussissiez à trouver un moyen de rester en contact. C’était ainsi. Dès qu’elle quittait tes cours, tu recontactais la blondinette sur son numéro, et il n’était pas rare que tu te surprenne à sauter sur ton téléphone lorsque celui-ci sonnait et que tu étais sous la douche. Et devinez quoi ? c’était souvent grâce à elle que sa mélodie retentissait : pour être tout à fait honnête, tu n’avais jamais trouvé ce foutu bip agréable ,jusqu’à ce que vos échanges ne te fassent changer d’avis : elle était assez cool, car porteuse de bonnes nouvelles. Ce jour là n’échappait pas à la règle. Oh, tu savais que tu allais devoir donner cours à Svet, comme toutes les semaines. Mais vos échanges avaient eu le pouvoir de la rendre indispensable. Tu étais nerveux, avais hâte qu’elle n’arrive. Ne tenant plus en place, tu avais rangé vingt cinq fois ton appart avant de réaliser que non : tu ne faisais pas ce genre de choses pour tes autres élèves : mais Svet n’était pas comme les autres. Quelques minutes après son dernier message, tu entendis frapper à ta porte. Bon, ok, elle avait un peu d’avance, mais ça ne serait pas pour te déplaire… « J’arriiiive ! » avais-tu lancé, remonté à bloc, plus heureux que jamais. Tu rangeais rapidement ton aspirateur dans son placard et vins ouvrir. L’air de rien, tu saluais cordialement ses parents, avant d’inviter Svet à entrer. Sans attendre, tu fermais la porte sur vous, soufflant fortement, soulagé d’avoir passé la même étape qui te foutait les glandes à chaque fois que vous vous retrouviez. Sourire malicieux sur les lèvres, tu lui lançais, amusé : « ils avaient l’air moins fermés que d’habitude tes parents, non ? Sérieusement, j’ai cru détecter un sourire sur le visage de ton père, c’était presque émouvant ! » tu te mis à rire, avant de venir embrasser son front « alors ? c’était quoi, qu’tu voulais me montrer? @Svetlana Vichniakoff |
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Svetlana Vichniakoff
Admin
| Dim 21 Nov - 20:00 |
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Mon cours de musique, mon indispensable… C’est le temps de la semaine où je peux souffler et profiter de sa présence sous les bonnes grâce de mes parents ! C’est un moment où je peux enfin le voir, le toucher et lui parler de vive voix. Oui, on se parle et même chaque jour par message, mais ce n’est jamais là même chose quand on est en face. Depuis son anniversaire, c’est évident qu’il y a quelque chose entre nous et c’est aussi évident que je ne peux plus me passer de lui. Je suis tombé en amour sans même m’en rendre compte, me foutant de son âge et des interdits. Je lui écris avant le cours pour lui demander si je peux venir un peu avant et c’est impatience que j’attend de pouvoir être enfin avec lui.
Il y a cependant quelque chose d’étrange avec mes parents, ils semblent un peu plus conciliants et je ne suis pas certaine de comprendre pourquoi. Ils acceptent d’aller me reconduire plus tôt et même que mon père vient avec ma mère. Ce qui est assez surprenant en soi. Ils ont des courses à faire dans le coin semble-t-il. J’aime mieux ne pas poser de question, de toute façon, j’ai pas l’impression qu’ils me répondent. Quand nous sommes devant l’appartement de Lane, je dois retenir mon sourire, contente que je suis d’entendre sa voix au travers de la porte et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il se trouve devant moi. Je lui fais un clin d'œil discret pendant que ma mère et mon père le saluent et quand j’entre et que la porte se ferme je soupire. Mon sourire s’étire sur mes lèvres avant que je lui réponde. “Oui, ils ont l’air posé, mais tu as halluciné le sourire ça c’est sur… Mon père ne sourit jamais. ” Je passe mes bras autour de lui et je me lève sur la pointe des pieds pour déposer un bisous sur le coin de sa bouche.
“J’ai commencé à travailler sur un nouveau morceau et je voulais te montrer le début pour voir ce que tu en penses ! ” Je sors par le fait même mon cahier de mon sac et je me dirige vers le piano. Ce n’est pas encore parfait, je suis encore au stade ou j’ajoute quelques modifications, mais c’est pas grave je suis trop impatiente de le lui montrer. Mes doigts ne tardent pas à trouver les notes, même si parfois je dois recommencer un passage. Une fois le bout de chanson terminée, je me retourne vers lui. “Bon je sais que j’ai encore a travailler dessus, mais comment tu trouves ? ”
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Lane Swanson
Admin
| Dim 5 Déc - 21:43 |
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Enfin. Enfin ce foutu cours était arrivé. C’était peut-être idiot, mais tu y avais pensé toute la journée, peut-être même toute la semaine. Et pourtant, ça n’avait pas été faute d’avoir été occupé. Entre les cours que tu donnais à la fac et que tu passais donc le plus clair de ton temps à préparer, quelques morceaux de ton albums et deux appels avec Willow plus tard, tu étais heureux à l’idée que Svet puisse vouloir venir un peu avant l’heure que vous aviez convenue. En entendant sonner, ton coeur se serrait. Bordel, ça y était : elle était là. Tu mordillais ta lèvre, prenant une grande inspiration : ok. Garde ton calme, Swanson. Tu ouvrais, sourire aux lèvres, saluant poliment ses parents et une fois à l’intérieur, à l’abri des regards, tu t’assurais avoir bien fermé derrière vous, avant de vraiment te détendre. Doucement, tu la prenais dans tes bras, répondant au baiser qu’elle venait de déposer au coin de tes lèvres par un baiser sur sa joue. Bien-sûr, tout ça te paraissait encore étrange. Tu ne savais pas vraiment comment ni pourquoi, ça s’était fait, c’était ainsi. En fait, c’était même assez naturel entre elle et toi. Ça avait commencé à ton anniversaire. Tu n’avais pas voulu y croire seulement voilà : lorsqu’elle était venue te voir à l’hopital, tu n’avais pas vraiment le choix que d’admettre qu’il se passait quelque chose entre vous… et pour être tout à fait honnête, ça n’était pas pour te déplaire. Tu t’installais tranquillement, la laissant en faire de même et écoutais, regardant ses doigts glisser avec agilité sur le clavier de ton piano. Tu mordillais ta lèvre inférieure, un sourire fiché sur ton visage. Si t’avais aimé ? Non. En fait, c’était mieux que ça : « c’est vraiment génial c’que t’as fait ! Sérieux ! J’crois que j’aurais jamais pu faire aussi cool ! » tu lui adressais un sourire, et poursuivais : « t’as prévu d’autres trucs pour la suite… ? Je veux dire… des morceaux ? Tu veux en faire d’autres ? » attendant sa réponse, tu réfléchissais « tu voudras qu’on bosse quoi aujourd’hui… ? » déformation professionnelle. Mais tu n’arrivais pas à faire autrement. Te départir de ton rôle de prof, c’était mission impossible.
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Svetlana Vichniakoff
Admin
| Lun 13 Déc - 0:18 |
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Mes parents sont étranges et je n’arrive pas à comprendre ce qui peut se passer dans leur tête. Ils me semblent beaucoup trop compréhensifs quand je leur demande pour aller me reconduire un peu plus tôt. Ils semblent même s’intéresser à ce que je fais en cours avec Lane en ce moment et pourtant, ce n’est pas dans leurs habitudes. Je répond vaguement, n’ayant pas envie de rentrer dans les détails. Pour moi, ces moments que je passe avec lui me sont précieux et je n’ai pas envie de les perdre, et plus je parle, plus je peux faire une gaffe et je ne voudrais pas lui nuire non plus. Je suis bien heureuse une fois que la porte se referme sur nous deux, nous laissant seuls. Je frémis au contact de ses lèvres contre ma joue et j’aimerais me perdre dans ses bras. Notre relation est encore à un stade beginner si on veut, mais je ressens de plus en plus d’envie pour lui. J’ai envie de plus, on dirait… c’était encore tout nouveau, mais j’apprivoise doucement ces sentiments et je ressens toujours cette chaleur au creux de mon ventre quand je pense à ses lèvres, à ses yeux qui me regardent… son sourire… Il me fait fondre et j’aimerais pouvoir me fondre dans ses bras. Il est assez respectueux pour me laisser aller à mon rythme, mais je me sens bientôt prête à passer à l’étape supérieur.
Je suis allé m’installer directement au piano, il me suit et s’installe à sa place habituelle. Nerveuse, parce que c’est un nouveau morceau, mais confiante parce que je sais qu’il va me dire la vérité, qu’il ne rira pas de moi. Je me lance et je laisse mes doigts caresser l’ivoire des notes. Quand je termine, je relève la tête vers lui, cherchant une réponse dans ses yeux. Mon souffle se coupe et je ris de plaisir quand il me dit finalement ce qu’il en pense. “Tu dis ça pour me faire plaisir, tu en fais déjà des morceaux super cool ! ” Je tire la langue avant de lui sourire. “Je pense que j’aimerais bien en faire d’autres morceaux et qui sait, peut-être me lancer un jour. Ça ne me déplairait pas je pense. ” Même si j’ai peu de chances de devenir aussi connu que Willow, j’aimerais bien vivre de ma musique en vrai. C’est la chose que je fais le mieux et je n’ai pas envie de faire des études comme Tania, ça a l'air ennuyant à mourir. Je pose un doigt sur ma joue, réfléchissant un instant. Je ne porte pas attention au bruit dans le couloir. “Je sais que c’est censé être des cours de Piano, mais tu voudrais pas me montrer un peu comment on joue du Ukulele ?” Je lui fais des petits yeux de chat potté.
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Lane Swanson
Admin
| Ven 14 Jan - 1:53 |
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Bon. Ok. Tu t’étais peut-être un peu – beaucoup planté pour le père de Lania. Peut-être qu’il ne souriait pas. Peut-être même qu’au fond de lui, il avait envie de te buter, et il était d’ailleurs fort probable que s’il connaissait tes liens avec sa petite dernière… tu ne serais déjà plus là pour en témoigner.Mais plutôt que de penser à ça, tu te contentais de profiter du moment avec Lania. Pas pour faire l’autruche : si un jour ses parents voulaient te prendre entre quatre yeux, tu estimais être assez adulte pour y aller sans risquer de mourir, ou du moins, avoir une discussion mature avec des adultes. Pour le moment, tu préférais profiter de ces moments qu’on vous laissait à tous les deux. Tu ne savais pas où cela vous mènerait, et, en réalité, ça te paraissait un peu étrange, car ça ne t’était jamais arrivé de considérer autrement que comme élève, l’une de tes apprenantes. Certes, tu n’étais pas le professeur le plus aguerri mais tu étais certain que ce n’était pas dans les usages de l’éducation nationale, de se taper ses élèves. Mais en même temps… tu ne te la tapais pas. Du coup, ça passait, techniquement, non ? Bien évidemment, tu y avais pensé plus d’une fois et d’ailleurs ça t’avait surpris. L’idée ne te déplaisait pas mais tu gardais à l’esprit votre différence d’âge. Si toi, tu avais eu quelques expériences, ce n’était peut-être pas son cas. Tu ne voulais pas la brusquer. Simplement, attendre le bon moment pour elle. Et pour ça, pas trente cinq solutions, il faudrait qu’elle te le dise.
Tranquillement, tu avais écouté sa prestation en tapant en rythme, les battements fendant l’air, ton pied en suspend, jambe croisée sur ton genou gauche. Accoudé au piano, ta main soutenait ton menton, et, concentré, tu mordillais l’ongle de ton auriculaire. Tu n’en loupais pas une miette. D’abord, dans son morceau, qui avait vraiment du potentiel, mais aussi dans … Sa prestation : quand Svet jouait, elle semblait sûre d’elle, heureuse. Quelque chose te fascinait dans sa façon de jouer. Sourire aux lèvres, tu poursuivais : « non, je t’assure ! J’aime vraiment ! Il y a une trame rythmique, quelque chose de presque entêtant et enjoué. J’aime vraiment ça ! Y’a plus grand-chose à y faire dessus, pour moi. Mais… Si tu vois des trucs que tu aimerais retravailler… dis le moi et on le fera ! » tu lui adressais un sourire et hochais la tête « ça c’est ce qu’on veut tous. Et… si tu bosse… y’a pas de raison que tu n’y arrive pas. En tous cas… j’nous le souhaite. Ce que tu fais est vraiment cool Svet. Ca a du potentiel. » tu lui adressais un clin d’oeil bienveillant et te redressais en haussant les épaules : « c’est censé être des cours de piano, certes, mais… tes parents ne sauront jamais c’qu’on fait vraiment entre ces quatre murs. J’vois rien qui ne nous empêche de jouer de ce qu’on veut. » tu souriais et allais chercher ton ukulélé, descendant quelques arpèges : « tu as déjà joué de la guitare ? » |
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Svetlana Vichniakoff
Admin
| Dim 20 Fév - 18:46 |
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Comment j’ai pu me mettre dans cette situation ? Je l’ignore, je ne contrôle pas les élans de mon coeur, mais je me suis attaché à lui beaucoup plus qu’une élève devrait le faire pour son professeur. Je sais que mes parents vont vriller si un jour ils apprennent que je ne vais pas que pour apprendre le piano. Que je suis amoureuse de cet homme, beaucoup plus vieux que moi, je n’ai que dix-sept ans, je ne suis pas encore majeure, il l’est, c’est un homme qui approche de la trentaine, mais si on regarde, combien de personnes ont de grandes différences d’âge dans leur relation. Madonna sort bien avec un mec qui a l’âge d’être son fils non ? Ce n’est pas comme si j’avais eu un oeil sur mon ancien prof ? Lane, il est encore jeune, même s’il est plus proche de la trentaine que du début de sa vingtaine… Mais aujourd’hui, les parents n’étaient pas comme d’habitude et ça, ça m’inquiète vachement. J’essaie de ne pas le faire paraître, je veux profiter du moment avec Lane, je veux que chaque minutes passer en sa compagnie compte…
“J’essaie de voir ce qu’il y aurait à travailler, mais pour le moment je ne vois pas grand-chose. Je crois que je vais aussi le faire entendre à Willow, je crois qu’elle pourrait me guider. Merci aussi pour ton aide, j’apprécie et tu es quand même le premier à qui je veux faire entendre ce que je fais. Ça compte pour moi. ” Je me sens rougir légèrement, ça me fait chaud au coeur de savoir qu’il aime bien ce que je fais et puis, avant de l’avoir lui comme enseignant, je pense que je n’aurais jamais eu confiance de montrer mes morceaux à qui que ce soit. J’ai envie maintenant, de pouvoir vivre de ma musique, je ne peux m’empêcher de le serrer dans mes bras quand il me dit que je pourrais avoir du potentiel pour percer un jour. “Merci de croire en moi, tu n’as pas idée à quel point c’est important pour moi ! ”
J’ai envie par contre de faire différent, de ne pas que jouer du piano, instrument que je connais depuis toujours. Contente de voir qu’il ne refuse pas, même s’il vient appuyer sur un truc, mes parents ne seraient pas heureux de savoir que j’apprends autre chose que le piano. “Ils ne sont pas là et ce qu’ils ne savent pas ne peut pas leur faire de mal non ? ” Je souris complice et je secoue la tête en signe de négation. “Non je n’ai jamais joué. ” Je m’approche de lui et je viens poser un bisou contre ses lèvres, un petit sourire retroussant le coin de celle-ci.
Je ne pouvais pas m’attendre à ce que la porte de l’appartement s’ouvre à cet instant, avec mon père derrière… Je me retourne en sursautant. La voix de mon père tonne dans sa langue maternelle, la mienne également. Ma tête s’enfonce dans mes épaules. “Svetlana, sors d’ici immédiatement. Tes leçons avec lui sont terminées. ” Il se tourne vers Lane. “Que je ne vous reprenne plus à tourner autour d’elle ! ” Pétrifié, je n’ose pas bouger de ma place.
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Lane Swanson
Admin
| Mar 1 Mar - 13:04 |
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La situation semblait totalement t’échapper. Putain, mais comment en étiez-vous arrivés là ? T’en avais pas la moindre idée, et plus tu te refaisais le film, moins tu comprenais. Comme quoi ce qu’on disait était vrai : le théâtre de sa vie, tout ça. Là dessus, t’avais l’impression que ta vie était une putain de comédie burlesque. Mais à y penser, tu commençais à comprendre. La gentillesse de ses parents, tout à coup. Ce sourire que tu étais certain d’avoir vu, sur le visage de monsieur Vichniakoff. Svet avait eu beau te dire que tu avais probablement rêvé, t’en croyais pas un seul mot. T’étais certain de ce que tu avais vu. Mais t’avais pas relevé. Après tout, Svet était censée connaître ses parents mieux que toi, qui ne les connaissais qu’entre deux portes. Alors… après tout…
Rapidement passés à autre chose, elle t’avait fait écouter le dernier morceau qu’elle avait travaillé. C’était beau. Doux. Il y avait là, dans sa voix, quelque chose que tu ne pouvais pas décrire mais qui t’émouvait sincèrement. Et ça suffisait pour te faire monter les larmes. Non. Non. Ne pas pleurer. Tu lui adressais un sourire, et vous échangiez quelques mots à propos de ce morceau. Et tu réalisais. Toi ? Le premier à écouter ??? alors là, tu te sentais con. Enfin, tu ne l’avais pas vu venir. En même temps, il fallait dire que tu avais du mal à croire ce qui était en train de se passer entre Lania et toi. Ca s’était fait de façon si naturelle, sans heurt. C’était nouveau. Pas de sortir avec une fille ; à ton âge, ç’aurait été préoccupant, mais… jamais une relation n’avait été ainsi ; dans ton histoire personnelle. Et ça te faisait du bien, un peu de légèreté et de tendresse. Souriant, tu caressais sa joue et déposais un baiser à la commissure de ses lèvres « bien sûr que je crois en toi ! Ceux qui ne le font pas sont des imbéciles ! T’as du talent ma Lania. » un clin d’oeil pour la postérité, tu hochais la tête et attrapais ton ukulélé, prêt à lui montrer comment en jouer « hm. C’est qui, qui t’a appris une telle façon de penser ? Ton papa serait pas trop content, de savoir ça ! » avais-tu lancé en fronçant les sourcils, comme un père fâché. Et tu réprimais un rire commençant à gratter les cordes du Ukulélé, répondant à son baiser tandis qu’un sourire immense s’étirait sur tes lèvres. Enfin… ça, c’était avant que son père n’entre. Instinctivement, tu t’écartais de sa fille, couvert de honte. Tout à coup, tu mesurais la gravité de la situation. Votre relation n’engageait pas seulement que vous. Il engageait aussi… ses parents, vos âges, qui, s’ils ne vous dérangeaient pas ; donnerait du fil à retordre aux conventions sociales. Mais putain. Qu’est ce que t’en avais à foutre, de ces putain de conventions. Vous n’entriez peut-être pas dans les cases, mais vous ne faisiez rien de mal : Poutine, lui, entrait dans les conventions, et pourtant, il avait annexé la Crimée et était en train d’écraser l’Ukraine. Qui était le plus monstrueux, dans l’histoire ?
Bon. Ok. Tu allais peut-être loin. Mais t’avais la haine et c’est d’ailleurs ce qui t’avait fait te lever, tentant de garder ton calme : « monsieur Vichniakoff, s’il vous plait… votre fille n’a rien fait de mal. J’suis le seul responsable. Je… c’est ma faute. Si quelqu’un doit ramasser des conséquences, c’est moi. » tu déglutissais difficilement, les suivant tandis qu’ils partaient. Ton coeur se déchirait et tes yeux, aimantés par ta dulcinée refusaient de la lâcher. « je suis sincèrement désolé… je ne vous demande pas de me pardonner. J’ai fait une erreur. » bien évidemment, tu n’en pensais pas un mot. Tu aimais Svet, et c’était pour cette raison, que tu décidais de prendre toute la responsabilité de la situation : tu ne voulais pas qu’elle puisse pâtir de tout ça. Même si au fond… c’était à prévoir. Ton regard croisant le sien, tes yeux s’emplissaient de larmes. Et tu lâchais, conscient que tu ne la reverrais sans doute plus jamais « sahlo folina... » ta façon de lui dire que tu l’aimais, depuis que les choses étaient devenues sérieuses entre vous : tu ne voulais pas que son père comprenne. Bordel, que ça faisait mal... |
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