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| Maxime Collins
| Mar 14 Déc - 23:02 |
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J'essuyais nerveusement le comptoir et les vitrines de mes cupcakes, les yeux rivés sur la pendule. Son tic tac incessant ne fait qu'augmenter mon anxiété. Les secondes, minutes et heures défilent depuis ce matin et personne n'a encore passé cette foutu porte d'entrée. Enfin si, des clients étaient bien venus acheter des cupcakes mais pas la personne que j'attendais. En fait j'étais quasi convaincu qu'il viendrait, à moins qu'il était trop con pour avoir compris ma signature. Pourtant moins subtile que ça... j'aurai laissé un panneau clignotant avec mon prénom dessus. Mon plan était pourtant tout à fait réfléchis... Si j'étais venus simplement avec Eden dans les bras évidemment qu'il m'aurait jeter ou qu'il aurait fuit. Il fallait que je le mette devant le fait accomplis qu'il n'ai plus le choix pour percuté et passé du temps avec son fils... notre fils. Bien sûr que laissé mon fils dans son couffin devant sa porte, façon Dumbledore qui abandonne Harry Potter, avec une simple boite de cupcakes qui mis bout à bout écrivait "Daddy" m'avait déchiré le coeur. Mais il fallait que je me rende à l'évidence, je ne pouvais pas laissé mon fils continuer à vivre dans l'appartement insalubre que j'occupais actuellement et puis... vu mes moyens financiers... je n'aurais rien de bon ou beau à lui offrir. Archie, lui, était bien plus aisé financièrement. Et puis je le connaissais, je savais que je finirais par revoir mon fils et qu'il ne tarderait pas à débarquer avec le cosy à la main. Enfin... pour le moment il me fait mentir, voilà plusieurs heures que j'ai déposé Eden devant sa porte et il n'a toujours pas pointé le bout de son nez. Bordel Archie, qu'est ce que tu fous avec mon fils ?? @Archie Hartwig |
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Archie Hartwig
| Mer 15 Déc - 21:58 |
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Comme bien souvent, t'avais fini ta soirée au bar, la veille. Et comme bien souvent, t'avais refusé de te lever avant que Sash' ne se lève: tu ne voulais voir personne. Oh, bien sûr, c'était idiot mais t'avais besoin de ce moment de calme, de tranquilité. Sans personne. Ces moments, rares, tu les aimais foncièrement. Car ils demeuraient ton sas de décompression . Enfin, tu pouvais te permettre de penser, de rêver. Parfois, de craquer quand Max se faisait un peu trop présente dans tes pensées. Tu avais beau aimer ton jumeau, tu avais besoin de solitude, pour faire taire ces voix qui se faisaient trop fortes : les souvenirs étaient de sacrées pipelettes.
Devant ton café que tu fixais depuis un certain temps déjà, tu te contentais d'écouter la voix de Tupac qui raisonnait en trame de fond dans la pièce. Le silence régnait. Presque assourdissant. Pas que ça te dérange, au contraire, d'ailleurs t'aurais sans doute voulu qu'il reste encore un peu. Mais tes pensées furent dérangées par un bruit à la porte. Tu grimaçais, encore pris dans ta torpeur de mi gueule de bois, et tu t'es déplacé d'un pas lent jusqu'à la porte en grognant walking dead
En ouvrant, tu fronçais les sourcils en trouvant une boîte a gâteaux : merde c'était quand même pas ton anniv, tu t'en souviendrais. Et ... Ce n'était pas celui de ton frère non plus: avantage d'être né en même temps, il te serait impossible d'oublier la date... A croire que ta mère avait fait exprès. Tu refermais la porte derrière toi, et entendis des cris. Merde... Ça, c'était pas un grincement de porte Leroy Merlin ! Ça ressemblait plutôt a ... Des pleurs de bébé. Des pleurs de bébé ?! Tu rouvrais ta porte et reportais ton attention sur ce que tu n'avais pas voulu voir de prime abord. Un putain de cosy avec un gamin dedans. D'abord, t'as ri nerveusement. Tu avais rentré le petit chez toi, avant d'envoyer un message à ton frère "bien joué frérot mais... j'ai pas souvenir qu'on soit le premier avril ?? Au fait, t'as trouvé où le gosse ? Faut le rendre mec ça se fait pas."
Oui, d'ailleurs, où avait-il trouvé ce petit ? Et c'était quoi cette boîte ? Curieux, tu avais ouvert puis blémi, instantanément. Daddy. Ces cinq putain de lettres t'avaient levé le coeur. Parti vomir, t'étais revenu, tremblant, faire face à ce gosse. Mon dieu... Qu'est ce que tu étais supposé faire de ça ?? Le coeur lourd tu avais passé la journée a hésiter. Mais tu devais te faire une raison: tu n'etais pas capable de t'occuper décemment de toi même. Ton père , n'avait jamais été présent pour toi et tu n'avais jamais eu le modèle dont tu aurais eu besoin. C'était certain. Tu ne pouvais pas le garder. Le coeur serré tu avais enfilé ton manteau et vissé ton bonnet sur ton crâne. Par dessus tu avais enfilé ton casque, et étais parti en direction de la boutique de Max: t'étais sûr que ça venait d'elle. Et dans le fond... Tu ne savais pas quoi faire de cette information. T'étais perdu. Sentiments contradictoires qui foutaient la zone dans ta tête. Tu savais pas quoi faire. Alors comme bien souvent tu prenais le parti de refouler tout ça. Ne pas le gérer immédiatement : on verrait plus tard.
Nerveux, tu finissais par passer la porte de sa boutique. Sans attendre qu'elle lève le regard sur toi, tu posais le cosy sur le comptoir avant de lancer, amer "les cupcakes étaient très bons mais... Y'a erreur sur ma commande. J'veux pas de ça." Le coeur serré, tu lui montrais le cosy. Pas que tu ne veuille pas d'enfants. Tu regrettais déjà tes mots. Mais tu avais tellement peur de faire souffrir ce petit... Ça te tétanisait. |
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Maxime Collins
| Mer 15 Déc - 23:59 |
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Plus les minutes passaient et plus ma poitrine me compressait comme si on serrait une corde autour de mes seins. Mon uniforme jaune et rouge pourtant confortable commençait à me faire sentir mal à l'aise. Mes mains étaient moites... putain Archie, la boutique va fermé. Alors que je compte et recompte la quête juste pour ne pas penser, la clochette de l'entrée teinte. Je n'ai pas le temps de poser ma liasse de billet que je reconnais cette voix que je pourrais reconnaître entre mille. Mon Archie... enfin je veux dire... Archie. Je reconnais le cosy et mon fils à l'intérieur qui semble tout aussi en forme que ce matin et habillé chaudement pour sortir, c'est que Hartwig s'en sort pas si mal ! Mon regard se pose sur lui à son ton amer qui me pique au vif. Je pince mes lèvres et hausse les épaules, impassible. - Vous m'en voyez vexée, 9 mois de fabrication et une épisiotomie, j'aurai apprécié que vous soyez un peu plus enjoué quand même Heureusement 9 mois accompagné de Stevie, tellement accompagné qu'on nous prenait pour un couple lesbien aux cours de préparation à l'accouchement. Mon visage s'adoucit devant le sourire que Eden me fait. Je le prend alors doucement contre moi en le sortant du cosy. - Viens voir Maman mon coeur Je le berce alors en regardant Archie piquant à mon tour. - A ça pour le concevoir il y avait du monde, maintenant qu'il est là il n'y a plus personne. Je sert un peu plus Eden contre ma poitrine, refoulant encore une fois mes sentiments pour ne pas les laisser voir. On est vraiment mauvais la dessus... lui comme moi. J'avais beau m'être préparé à sa réaction, quelque chose au fond de moi avait l'espoir qu'il réagisse autrement. Evidemment je savais qu'il n'accepterai pas comme ça de but en blanc, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il rejette notre fils si violemment. Que je morfle pour mes conneries... ok ! Mais Eden lui n'y était pour rien... |
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Archie Hartwig
| Dim 19 Déc - 0:12 |
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Une journée. Il s’était passé une journée et pourtant, t’avais eu l’impression d’une éternité. Tu n’avais pas compté depuis combien de temps tu faisais face à ce petit. Silencieux, tu l’avais observé longuement, tes mains croisées devant ton nez. C’était fou comme il pouvait ressembler à sa mère. Ça te perturbait. Nerveux, tu avais l’estomac noué. Souvent, tu t’étais vanté de n’être jamais malade et de n’avoir pas rendu ton quatre heures depuis le lycée.En réalité, ça remontait à un peu moins d’un an, durant ce voyage où tu étais parti sur un coup de tête avec Max. Tu ne te souvenais pas vraiment des tenants et des aboutissants, mais il avait suffi qu’elle prononce les mots “partir ensemble” pour que tu acquiesces. Et que tu te retrouves en Espagne avec celle que tu avais aimé plus que tout au monde… et que tu aimais probablement toujours autant, quand bien même ça te bousillait le coeur. Officiellement, donc, tu te targuais d’avoir un estomac à toute épreuve, et pourtant, t’avais la nausée. Tu commençais à comprendre ce que pouvait vivre une femme enceinte. Enceinte.??? oh non. À penser à une meuf enceinte, ton envie de vomir s’accentuait. Tu fermais les yeux, pris une grande inspiration, et te décidais, désemparé, à goûter à l’un des cupcakes qui accompagnaient le bébé. hmmm. Nom de dieu. Tu avais beau ne pas cautionner ce que Max venait de faire, il fallait bien admettre qu’elle avait de l’or entre les doigts. Peu à peu, tu avais commencé à te calmer. Fonctionner de nouveau de manière logique. Tu ne pouvais pas garder le petit. D’ailleurs, tu ne pouvais plus continuer à l’appeler “petit”, il avait bien un nom, cet enfant ! Après avoir pesé le pour et le contre, tu l’avais ramené à sa mère. Le plan était simple. Le déposer, montrer ton mécontentement. puis disparaitre. Mais les choses ne s’étaient pas passées comme prévu. Parce que comme à votre habitude, s’était instauré entre Max et toi un ping pong verbal. Et t’avais clairement pas envie de jouer. Mains dans les poches, tu lançais d’un ton ferme : “joue pas à ça Maxime. Tu te rends compte que je ne sais rien de ce gamin ?? il a quel âge ?! et c’est quoi son nom, au juste, hein ? tu peux pas arriver chez moi du jour au lendemain et me lâcher le p’tit comme on balance le journal dans le jardin bien tondu d’un pavillon de bourge !” à sa réaction, tu levais les yeux et soupirais, avant de lancer, blessé : “on est pas mariés, t’es bien placée pour le savoir. Ca aurait pu en être autrement, mais c’est pas le cas. J’ai pas d’obligations envers toi.” tu mordais fortement ta langue sitôt ta phrase terminée. l’attaque est la meilleure des défenses, disait l’adage. Tu te dégoutais. Nerveux, t’avais sorti un paquet de cigarettes de ta poche, avant de te diriger vers l’arrière boutique pour fumer à la fenêtre. T’étais peut-être dur, mais hors de question pour toi de fumer devant le petit: question de principes. |
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Maxime Collins
| Dim 19 Déc - 0:43 |
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Je savais à quoi m'attendre il faut dire, je connais Archie depuis longtemps maintenant alors je savais qu'il n'allait pas prendre tout ça de la meilleure des manières mais là il était complètement en vrac au point de refuser notre jeu de rôle habituel. Et je déteste ça... qu'il refuse de jouer avec moi me blesse profondément. - C'est toi qui a commencé tête de gland ! Je soupire, agacée, je berce Eden contre moi. - Il s'appelle Eden Collins Hartwig et il a deux mois. Il est né le 16 Octobre. Oui c'est vrai ça Archie si j'avais toqué à ta porte avec Eden dans les bras tu m'aurai évidemment accueillis avec du thé et des biscuits, prend moi bien pour une conne. Tu aurai réagis exactement comme tu réagis maintenant ! Je sens Eden, s'agiter et commencer à pleurer. Je reprend mon mouvement de berceuse pour le calmer - Sht... Excuse moi mon coeur, je voulais pas te faire peur... C'est juste que parfois ton père comprend pas trop les choses autrement. A son pic sur le mariage je retiens de lui lâché un "espèce de connard" mais c'est bien parce que j'ai actuellement Eden dans les bras et que j'ai déjà abusé sur la vulgarité. - Envers moi non. Envers Eden si. Si tu crois que je fais tout ça pour moi, c'est vraiment que t'es un abruti. J'essaye de protéger mon fils de la misère et de la rage c'est tout. Et son seul moyen de vivre dans un environnement sains c'est toi. Crois moi que si j'avais pu faire autrement, je l'aurai fait. Je préfère me faire arracher une dent que de te demander de l'aide ! Je remarque à travers la vitrine un client habituel approché de la vitrine alors que Archie file dans l'arrière boutique pour fumer. Je dépose Eden, calmé, dans son cosy et l'écarte un peu pour avoir de la place pour préparer une boite de cupcakes. Un petite sourire naît sur mes lèvres en voyant de quel client il s'agit car je sais très bien à quoi m'en tenir et Archie ne va pas s'attarder à le découvrir. - Salut Max, comment tu vas ? Tu es toujours aussi radieuse ! Je viens chercher des cupcakes pour ce soir ! Je lui rend un sourire professionnelle et prépare la boite en carton. - Bonjour Jeff ! Je vais bien merci, quels cupcakes te ferait plaisir ? - Tu sais bien lesquels me ferait plaisir, les deux plus gros cupcakes de cette boutique... Je secoue la tête lançant un regard vers Archie. - Il ne sont toujours pas à la carte, mais je peux te mettre deux cupcakes vanilles ? Je le regarde qui rit un peu et regarde la vitrine des cupcakes. - Ok pour les cupcakes vanilles ! Je continue de sourire et prépare alors la boîte. - Sinon... Si je te propose d'aller boire un verre tu continue de refuser ? |
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Archie Hartwig
| Ven 7 Jan - 0:31 |
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Plus nerveux que toi, c’était sans doute difficilement possible. En même temps de base, t’étais souvent en colère ou en train de râler. Te voir calme ? Ouais, c’était possible, mais tout de même, si on était pas habitué à te voir en maître de la zenitude si bien que ton frère pouvait avoir tendance à te croire malade lorsque tu étais à deux doigts de la plénitude… ce qui, honnêtement, n’était pas arrivé depuis longtemps.Le coeur lourd, ta mâchoire se serrait en écoutant Max. Dans ta tête, ça faisait comme un vide. Inexorable trou noir, tu sentais, étrange, un bourdonnement dans tes tympans, et une impression étrange de tête lourde. Tout à coup, tout te semblait loin. Comme iréel. Pour cela, il avait suffi qu’elle ne te donne un nom. Une simple date. Nommer, c’était faire exister, ça tu ne le savais que trop bien, aussi cela ne t’avait pas tant dérangé que ça d’appeler ta progéniture « le bébé », jusqu’ici. Mais maintenant, c’était trop tard. Il s’appelait Eden. Plus possible pour toi de remettre en doute son existence. Avec un nom, il t’était maintenant quasiment impossible de faire l’autruche. Tu mordais ta langue qui mourait d’envie de prononcer ce nom, comme pour te l’approprier, ne fut-ce qu’un peu. non. Non, non, non. tu ne peux pas, Archie. Tu t’es fait cette promesse il y avait bien longtemps ; et il était hors de question que tu n’y échappe : jamais tu n’aurais d’enfant quand bien même la situation semblait dire l’inverse, toi, ce n’était clairement pas ton problème. Fou de rage et de peur malgré ce que tu voulais montrer, tu te réfugiais à l’arrière boutique : c’était si facile de fuir, lorsque le temps commençait à tourner à l’orage. Nerveux, tu tentais de remettre un peu d’ordre dans ta tête. Oh, bien sûr, tu aurais préféré mille fois un joint, mais en présence d’Eden, il en était hors de question. Eden… quel joli nom. En y pensant, tu te surprenais à sourire, un peu rêveur, avant de réaliser. Merde. Elle avait aussi peu confiance en toi que pour préféré rester dans la merde plutôt que de te demander un peu d’aide ? Il fallait que tu en parle avec elle, tu devais tirer ça au clair.
Dernière bouffée de fumée qui te tuerait à petit feu si tu ne ralentissais pas la cadence sur ta consommation de tabac. Tu lançais ton mégot dans le cendrier puis la rejoignis d’un pas décidé, qui se fit de velours, lorsque tu la vis en si grande discussion avec ce guguss. Nom de dieu, c’était qui ce type ? Discret, tu te plantais derrière elle, écoutant leur conversation. Oh, tu n’étais pas dupe. Pour être tout à fait honnête, tu comprenais très bien à quoi ils jouaient tous les deux. Et à vrai dire, il était fort probable que ce mec ne sache même pas que Max était en train de se jouer de lui pour t’atteindre. Tu connaissais son petit manège, et le pire dans tout ça, c’était encore que ça marchait encore, même après tout ce temps. gosh! discrètement, tu fis mine de mordre ton poing, exaspéré par son comportement de gourde, rôle qu’elle savais tenir à merveille, preuve d’une immense intelligence. Trop. C’était trop. Adressant un immense sourire à l’homme. here we go for the show tu sortais ton meilleur jeu d’acteur, lui serrant la main. Le numéro du gendre idéal, tu l’avais sorti trop de fois, et pourtant, ça marchait à tous les coups. « hey ! Enchanté ! Je suis le petit ami de Max ! Et l’heureux papa... » tu prenais Eden dans tes bras. Il était censé n’être qu’un accessoire de jeu comme un autre mais au fond de toi, c’était tellement plus. Bordel, tu te détestais. Tu n’allais tout de même pas flancher devant un mini humain qui se bavait et pissait dessus ! oh. Wait. Berçant Eden contre toi, tu terminais ta phrase dans un entrain peut être un peu trop surjoué : « de notre petit Eden ! Il est trop mignon, j’aurais presque envie de le manger ! Mais… c’est bizarre, de manger des bébés… non ? Heureusement que c’est une phrase toute faite ! » sourire niais, toi même, tu avais envie de te tarter.
Coup fatal d’un air innocent, tu t’apprêtais à porter le coup qui signerait sa mort sans qu’il le sache : « et toi ? Ça fait longtemps que tu es à New-York ? Je dois dire que je suis surpris, vous semblez très bien vous connaître mais… ma Maxounette d’amour ne m’a jamais parlé de toi alors… ça me rend curieux ! » tu riais légèrement, faussement amical, sans même réaliser que pendant ce temps, Eden s’était endormi comme un bien heureux, dans tes bras. Tu n’avais plus aucune envie de le lâcher. |
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